A la suite d'un incident survenu lors de mon appartenance à la Rose-Croix, il m'est venu une réflexion sur la nature, la raison d'être et l'évolution de la Religion. 

Les religions - Extrait du livre L'Illumination

Ce fait divers, tragique dans les années suivantes, m’obligea à regarder de plus près ce que je lisais et apprenais avec la Rose-Croix. Pourtant si j’avais prêté attention à ce qui figurait en toutes lettres dans certaines monographies, j’aurai remarqué l’existence de modes d’emploi aux fins d’interventions dans la vie d’autrui. En écrivant que seules les pensées d’amour, de haute vibration, se trouvaient facilement véhiculées et non les mauvaises, l’Ordre se mettait à l’abri de toute critique concernant ses buts. Il savait donc, je le suppose, que toute personne malintentionnée pourrait utiliser ses facultés afin d’intervenir sur quiconque serait susceptible de la gêner, sans s’en trouver directement responsable. Mon départ de cet Ordre s’effectua néanmoins sans regret, ce que j’y avais appris correspondait à cette époque à ce que j’avais demandé : l’entrée dans la Connaissance.

Oui, certainement une partie de la Connaissance figurait au programme de l’enseignement. Par contre l’atteinte de l’illumination ne se fit pas au cours de cette période d’études. Cependant cet apprentissage a sans doute contribué à ce qui se passa ensuite. D’autre part, je pense que malgré ces dernières années préjudiciables, ce retour à la nature et ma présence en ce lieu s’avérèrent globalement profitables. Cette confrontation à l’ombre, à ses effets, fut également nécessaire afin de prendre conscience de certaines vérités concernant la Rose-Croix. En tous cas j’appris que l’ombre et la lumière sont des créations divines. Sans ombre, la lumière n’existerait pas. Seules l’ombre et sa fréquentation peuvent nous amener à rechercher la lumière. Admettre notre part d’ombre, l’aimer, la dominer permet de faire la place à la lumière. Plus l’emprise de l’ombre est forte, plus la lumière sera brillante.

En réfléchissant à l’origine de la Rose-Croix et en cherchant parmi l’écheveau des documentations sur Internet, il m’est venu récemment un scénario sur le cheminement de cet Ordre et sa relation avec les évènements actuels, plus particulièrement depuis les débuts du christianisme et plus précisément du catholicisme.

La Connaissance, c’est-à-dire la faculté de créer la matière et la réalité par la pensée, la croyance de la présence de la divinité en toute chose et beaucoup d’autres éléments, s’avérait l’apanage de civilisations antérieures très avancées, en particulier celle des Atlantes. Cette aptitude, si on s’en réfère aux documentations et semble logique, appartenait également aux Lémuriens, vingt mille années avant les Atlantes. Après les phénomènes naturels qui virent l’effondrement de cette culture par l’eau et le feu, les rescapés de l’Atlantide trouvèrent refuge au sommet des montagnes ayant par leur altitude échappé à l’inondation. C’est pour cette raison que l’on retrouve les germes de civilisations avancées : Tibétains, Incas, Égyptiens Hawaïens, etc… principalement aux alentours de ce qui furent jadis de hautes éminences. Par ces peuples, au travers de la tradition orale, la Connaissance a survécu et s’est transmise de cette façon au cours des cinq ou six mille ans qui suivirent. Pour la conserver intacte, authentique, cette tradition ne devait se trouver révélée qu’à ceux capables de la comprendre et la maîtriser. Certains d’entre eux figurent encore dans les écritures comme possédant la capacité de vivre plusieurs centaines d’années. Les pharaons et certains grands prêtres furent entre autres ces initiés. Ils se servirent de leurs pouvoirs, six ou huit mille ans avant notre ère, pour réaliser des constructions dont nous ne serions pas capables encore aujourd’hui d’effectuer l’exécution. Peu à peu, sans doute à cause d’abus, cette Connaissance se restreignit dans sa diffusion et ne fut dès lors transmise que dans certaines écoles de mystère, après vérification par de longs exercices que les candidats s’en trouvaient dignes. Cet apprentissage de très longue durée (parfois vingt ans) fut exigé après avoir constaté que l’utilisation des forces mises en mouvements fut dévoyée à certaines périodes et que la Connaissance avait quitté sa neutralité pour devenir un instrument de pouvoir.

Cette Connaissance restreinte mais toujours vivante fut à mon sens conservée par des sociétés secrètes dont il me plaît de penser que la Rose-Croix en fut héritière, bien entendu sous un autre nom. Et puis, le moment ayant été jugé opportun, un grand initié nommé Jésus fut chargé de répandre cette Instruction ; aujourd’hui on dirait la « vulgariser. À cette époque peu semblaient en mesure d’en comprendre la teneur. Il s’agissait malgré tout d’un élément essentiel pour délivrer la population planétaire de son état quasi animal pour les uns et polythéiste pour d’autres. Sa conscience de dégâts causés par l’utilisation de la Connaissance à des fins personnelles conduisit ce grand initié à introduire la notion d’amour à son message, ceci pour éviter son usage dans un but de domination. Cette révélation ne convenait certes pas à ceux qui utilisaient cette « Connaissance » pour bénéficier des retombées financières s’attachant au pouvoir. Ils tentèrent d’y mettre obstacle, ce qui conduisit à la mise à mort du prophète et aux persécutions des premiers chrétiens. Voyant que la partie « lumière » de la Connaissance prenait le pas sur la partie « ombre », ils décidèrent qu’il valait mieux l’utiliser à leur profit plutôt que de la combattre. Ils créèrent donc une religion adaptée à leur ambition dont ils désignèrent les encadrants, afin de conserver la maîtrise du jeu. La puissance du catholicisme permit donc à ceux qui dirigeaient secrètement le monde d’en tirer tous les profits. Cet état continua jusqu’à ce qu’une fenêtre d’opportunité créée par « le Siècle des lumières » se présenta :

« Le Siècle des Lumières est un mouvement intellectuel lancé en Europe au XVIIIe siècle (1715-1789), dont le but était de dépasser l’obscurantisme et de promouvoir les connaissances. Des philosophes et des intellectuels encourageaient la science par l’échange intellectuel, s’opposant à la superstition, à l’intolérance et aux abus des Églises et des États » (Wikipédia). »

Quelques années plus tard, vers 1825, la cellule des dirigeants du monde prenant peur décida de scinder en deux mouvements les détenteurs de la connaissance. Un mouvement appelé Franc-maçonnerie, qui apparaissait dans le domaine public, et un autre la Rose-Croix, destiné à rester secret. L’inter convergence de ces deux mouvements est facilement vérifiable par les titres de la Franc-maçonnerie faisant référence aux Rose-Croix, comme le grade d'« Illuminati » réservé aux initiés des plus hauts degrés (ceux-ci n’ont rien à voir avec les Illuminati de l’Ordre Mondial). L’avantage de cette mise en lumière permettait aux dirigeants terrestres de prendre une part active dans les créations d’un Nouveau Monde qui se dessinait. Aujourd’hui, la partie « visible » des Rose-croix, s’étant pratiquement auto dissoute, sa gestion se passe dans un autre domaine, celui totalement occulte de la « grande fraternité blanche » gardienne des derniers secrets. De nos jours, les Illuminati de la Franc-maçonnerie en connaissent suffisamment pour diriger la planète. Cependant, grâce au progrès effectué dans la transmission de l’information, une nouvelle fenêtre d’opportunité, en préparation depuis une vingtaine d’années, se profile. La vérité n’est plus muselée, elle éclate au grand jour, les religions s’effondrent ou se radicalisent ; il en est de même pour les détenteurs du pouvoir qui commencent à craindre pour leurs valeurs et richesses. Ce scénario tout à fait personnel reflète ma pensée du moment et ne constitue pas une vérité. Ces raisonnements résultent d’une recherche et de mon parcours individuel.

(Extrait de "l'Illumination")