ÉDEN
Les brumes de ton cœur peu à peu se dissipent
Les émotions cachées affleurent ta raison
Afin de les jeter bien loin de ta maison
Comme tu le ferais d’un habit qui se fripe
Tu parais inspirer un air jamais humé
D’une pureté telle que ton corps en frémit
Ton âme s’ennoblit caressée par l’Esprit
Conscience de tout ton Être à jamais transformé
L’expérience terrestre n’a plus à te meurtrir
Un prodigieux élan chasse tes souvenirs
De l’espace désormais se nourrit la colombe
Sans se soucier encore des peurs et des tombes
Il n’est plus le souci de se sentir heureux
Ce naissant avenir n’a plus de larmes aux yeux
Dans la paix et l’Amour baigne ta condition
Ce sera désormais ton nouvel horizon
(février 2011)