DÉSIR D’ÊTRE
Quand vibre en toi l’écho des mondes illuminés
L’appel de la lumière, de ses félicités
La terre lourde et parfumée d’odeurs puissantes
Impose son besoin de ta présence aimante
Tu ne sais pas choisir, fleur du rosier sauvage
Tu te demandes encore si tu as un visage
Le bruissement du vent t’enveloppe de douceur
Même quand tes yeux rougis laissent échapper un pleur
Le vent charrie les marques des épreuves passées
Il les conserve en lui pour les jeter au loin
Entre enfin dans l’instant, son puissant désir d’Être,
Il s’oblige à celui qui ne veut plus paraître
Quand le nez dans la boue corps et esprit meurtri
Son murmure entêtant traverse l’esprit surpris
La partance du temps à jamais abrogée
Emporte la cravache fouettant les alizés
(juin 2009)