• Les vierges noires

    Les vierges noires

     LES VIERGES NOIRES (le 15/02/2011 à 22h59)

     

     

    Les vierges noires font encore l'objet de beaucoup de recherches et de suppositions. Il semble malgré tout que les réponses aillent bien en direction d'Isis dont le culte sous des noms différents revient à l'origine des adorations....celles envers la Terre-Mère

    Vierge noire wikipedia

     

     

    Les Vierges noires sont des effigies de la Vierge Marie qui appartiennent à l’iconographie duMoyen Âge européen. Elles tirent leur nom de leur couleur sombre, souvent limitée au visage et aux mains. La plupart d'entre elles sont des sculptures produites entre le xie et lexve siècle, mais parfois aussi des icônes de style byzantin des xiiie et xive siècles. On trouve parmi elles de nombreuses Vierges à l’enfant. La majorité des 450 à 500 recensées se rencontrent dans le bassin méditerranéen occidental, domaine de l'art roman, avec une concentration importante dans le sud de la France où on en compte 180. La Vierge noire de Częstochowa est, par sa localisation, un exemple atypique. Bien que des musées en conservent, la plupart des Vierges noires sont placées dans des églises et certaines suscitent des pèlerinages importants.

    Historique[modifier]

    Les Vierges noires romanes ont inspiré de nombreuses imitations ultérieures. À côté des Vierges, il existe en France une autre sainte noire, sainte Sarah, patronne des gitans, Roms, chez qui elle est connue comme Sara e Kali (Sarah la noire). Sa statue se trouve dans la crypte de l'église des Saintes-Maries de la Mer en France (13). On trouve bien sûr des Vierges noires dans les régions du monde où vivent des populations à peau sombre, bien que leur couleur ait alors une signification clairement différente de celle des Vierges européennes.

    Vierge noire de Częstochowa (Silésia)xve siècle

    Selon l’Église catholique, il n’existe aucun fondement théologique à la couleur de ces Vierges. On a voulu l'expliquer après coup par un passage du Cantique des cantiques (1 :5) : « Nigra sum, sed formosa » : « Je suis noire mais belle. »

    L’explication traditionnellement avancée jusqu’au milieu du xxe siècle était, pour les statues, le choix du matériau (ébèneacajou ou bois local), ou des dépôts de suie provenant des bougies votives. Dans le cas des icônes, le noircissement serait dû à une altération des pigments, hypothèse qui ne fait pas l’unanimité. D’autre part, même si leur couleur ne provient pas à l’origine d’un choix délibéré, elle semble être devenue un élément important de leur identité, comme en témoignent les allusions au Cantique des cantiques mentionnées plus haut, et le fait que certaines aient été délibérément repeintes en noir lors de tentatives de restauration ou aient inspiré d'autres œuvres qui en ont repris la couleur.

    C’est à partir des années 1950, avec l’avancée des études en matière de religions comparées, que des chercheurs ont envisagé que leur teinte sombre ait été voulue dès l’origine. Des rapprochements ont été faits avec les déesses des anciens cultes polythéistes d'Europe occidentale que la romanisation, suivie de la christianisation, avaient fait disparaître, en particulier les déesses-mères, confortés par la présence de sanctuaires dédiés à la mère de Dieu sur les lieux d’anciens cultes païens (CybèleDiane etc..). Benko et Chiavola Birnbaum ont remarqué la ressemblance entre la Vierge à l’enfant et les représentations d’Isis portant Horus datant de l’Égypte ptolémaïque. Des psychologues comme Gustafson et Begg, s’appuyant sur C. Jung, pensent y avoir reconnu un archétype maternel, ou bien un aspect chtonien et psychopompe. Laissant de côté la question des origines premières de la couleur, Monique Scheer a mis en évidence les différents symbolismes liés à la Vierge noire selon les lieux et les époques.

    D'après Fulcanelli, « Jadis, les chambres souterraines des temples servaient de demeure aux statues d’Isis, lesquelles devinrent, lors de l’introduction du christianisme en Gaule, ces Vierges noires que le peuple, de nos jours, entoure d’une vénération toute particulière. Leur symbolisme est d’ailleurs identique ; les une et les autres montrent, sur leur soubassement, la fameuse inscription : Virgini parituræ ; à la Vierge qui doit enfanter. Ch. Bigarne1, nous parle de plusieurs statues d’Isis désignées sous le même vocable. « Déjà, (...) le savant Elias Schadius avait signalé, dans son livre De dictis Germanicis, une inscription analogue : Isidi, seu Virgini ex qua filius proditurus est (A Isis, ou à la Vierge de qui le Fils prendra naissance). Ces icônes n’auraient donc point le sens chrétien qu’on leur prête, du moins exotériquement. Isis, avant la conception, c’est, dit Bigarne, dans la théogonie astronomique, l’attribut de la Vierge que plusieurs monuments, bien antérieurs au christianisme, désignent sous le nom de Virgo paritura, c'est-à-dire la terre avant sa fécondation, et que les rayons du soleil vont bientôt animer. C’est aussi la mère des dieux, comme l’atteste une pierre de Die : Matri Deum Magnæ ideæ. » (...) Un détail encore, utile pour l’hermétiste. Dans le cérémonial prescrit pour les processions de Vierges noires, on ne brûlait que des cierges de couleur verte.

    Quant aux statuettes d’Isis, — nous parlons de celles qui échappèrent à la christianisation, — elles sont plus rares encore que les Vierges noires. Peut-être conviendrait-il d’en rechercher la cause dans la haute antiquité de ces icônes

    Vierges Noires

    Venues du fond des temps, les vierges noires ont toujours représenté un mystère pour l'iconographie chrétienne. On les trouve dans l'Europe de l'Ouest et elles frappent l'imagination car elles semblent se rattacher autant au domaine de l'ésotérisme qu'à celui de la religion chrétienne.

    En France, elles sont nombreuses en Provence et en Auvergne où on les trouve dès le début du Moyen-Age. Mais ce culte de la Vierge n'aurait pas connu un tel succès s'il ne s'était pas appuyé sur différents cultes féminins venus du plus profond de la mémoire des peuples .

     

    ISIS

     

                  ......Dès les temps les plus anciens, bien avant la naissance du Christ, on vénerait en Europe de l'Ouest comme au Proche-Orient, de l'Egypte à la Grèce, une "Déesse-Mère" ou "Déesse-Terre". Ce culte qui correspond à une symbolique universelle était très répandu. Cette "Déesse-Mère" était une déesse très complexe qui représentait les aléas de la nature (sécheresse, famine, orages ...) aussi bien que moissons abondantes et bonnes saisons. C'etait surtout une déesse de la fécondité et de la vie. Elle représente donc le bien et le mal, la création et la destruction, la lumière et l'obscurité

     

        Les églises vont s'orner de vierges en bois sculpté polychrome. Certaines ont les visages et les mains peints en noir. Marie est assise sur un trône souvent modeste (cathèdre, tabouret) hiératique, elle porte l'enfant Jésus sur ses genoux. La pose est aristocratique, les regards de la mère et du fils sont distants, dirigés vers le même point droit devant. Quelques unes de ces vierges romanes ont un aspect oriental. Ce sont des VIERGES EN MAJESTE. Seules ces vierges romanes sont considérées comme des vierges noires. Elles ont été sculptées entre 1100 et 1300 environ. Plus tard on trouvera des copies. En Europe de l'Est les vierges noires se présentent sous forme d'icones donc peintes .

     http://membres.multimania.fr/viergesnoires/

     

     

    Les Vierges Noires

     

    "Je suis la Nature, mère des choses, maîtresse de tous les éléments, origine et principe des siècles, divinité suprême, reine des Mânes, première entre les habitants du ciel, type uniforme des dieux et des déesses. C'est moi dont la volonté gouverne les voûtes lumineuses du ciel, les souffles salubres de l'océan, le silence lugubre des enfers. Puissance unique, je suis par l'univers entier adorée sous plusieurs formes, avec des cérémonies diverses, avec mille noms différents.
    Les phrygiens, premiers nés sur terre, m'appellent la déesse-mère de Pessinonte ; les Athéniens autochtones me nomment Minerve la Cécropienne ; chez les habitants de l'île de Chypre, je suis Vénus de Paphos ; chez les Crétois armés de l'arc, je suis Diane Dictynna ; chez les Siciliens qui parlent trois langues, Proserpine la Strygienne ; chez les habitants d'Eleusis, l'antique Cérès. Les uns m'appellent Junon, d'autres Bellone;ceux-ci Hécate, ceux-là la déesse Ramonte. Mais ceux qui, les premiers, sont éclairés par les rayons du soleil naissant, les peuples d'Ethiopie, de l'Asie et les Egyptiens, puissants par leur antique savoir, ceux-là me rendent mon véritable culte et m'appellent de mon vrai nom : la reine Isis."

    Apulée "Metamorphoses XI"

     

     

      

    Et si Apulée n'avait pas vécu au IIème siècle avant notre ère, il aurait pu rajouter "et les chrétiens me nomment la vierge Marie..."

    Les Vierges Noires sont issues de la civilisation du moyen-âge, des XIIeme et XIIIeme siècles. Cette civilisation est issue d'un effort conscient de différents hommes, qui l'ont conduite à son apogée. Une petite élite connaissait les secrets qui lui ont permis de faire progresser la culture de ce temps.

    La vierge Marie prend une place démesurée, Saint Bernard étant le premier à lui donner cette place. Tous les monastères cisterciens sont dédiés à Notre-Dame, toutes les cathédrales gothiques sont consacrées à Notre-Dame, les ordres cisterciens et templiers sont voués à la vierge...

    Le culte marial est la renaissance du culte primordial à la grande déesse...Comme pour saint Michel, elle ne représente pas une personne, mais incarne un principe, un archétype, un symbole. Donc il faudra faire appel à la symbolique pour en expliquer le sens, occulte mais universel.

    Tout d'abord, il faut bien savoir que les vierges noires authentiques ne sont pas nombreuses : à peine une quarantaine, pour celles qui sont parvenues jusqu'à nous. Elles ont toujours treize caractéristiques communes:

     

       

     

    Petit aparté concernant les dimensions

    Les signes en bas du dessin représentent le symbole de la connaissance regroupée. (rehchrismon) alpha et oméga (observation des étoiles et du soleil) et l'étoile pentagonale.
    Tout est proportionné dans la statue à deux et trois largeurs de doigts comme l'indique les mains sculptées de la vierge et de l'enfant. La tête en forme d'œuf de l'enfant confirme qu'il était le signe solaire de ce temps.
    Par sa main droite, la vierge fait le signe de la chose cachée. Elle dit le secret du tracé dont la ligne essentielle doit passer par le pouce et l'index, montrant qu'il faudra attendre, pour qu'elle parle grâce à son fils, le moment où une étoile indiquera qu'elle, la vierge Marie, est bien la mère de la terre, capable de s'animer de la vie solaire pour retransmettre ses grâces.
    Voilà pour les signes... les initiales sont celles de Maurice Guingand, l'auteur du livre d'où est tiré le dessin.

     

       http://www.onnouscachetout.com/themes/esoterisme/vierges-noires.php                

     

    vierges noires/ISIS  

    La représentation d'Isis, assise et allaitant l'enfant Horus, réincarnation d'Osiris, pourrait être un des prototypes des Vierges de majesté romanes et des Vierges noires. Son nom signifie « siège » ou « trône ». Assise sur un siège, elle est elle-même le trône de l'enfant dieu. Selon Robert Graves,

    Isis serait une onomatopée sémitique « ish-ish », signifiant « celle qui pleure » (16). Elle pleure son époux Osiris tué et démembré par Seth. Ce rôle de pleureuse sera d'ailleurs attribué à Marie-Madeleine dans le christianisme naissant. L'expression « pleurer comme une Madeleine » trouve son origine dans le mythe d'Isis et d'Osiris et n'a rien à voir avec le repentir d'hypothétiques péchés qu'on lui prête généralement.

    Déesse du phare d'Alexandrie, Isis Pharia protégeait et guidait les marins, et sous le nom dePelagia , elle était « maîtresse de la mer, tenant des deux mains une voile enflée par le vent »(17). Elle fut une « étoile de la mer », comme le seront la Vierge et Marie-Madeleine.

    Une autre Isis : Marie-Madeleine .

    Marie-Madeleine est un avatar d'Isis . Elle est fêtée en juillet et ce mois est lié à Isis et Sothis ainsi qu'à Sérapis-Osiris. Isis est très tôt assimilée à Sothis, l'étoile Sirius, dans la constellation du Chien, en Egypte, puis dans l'Empire romain. Des monnaies frappées à Rome à la fin du Ier siècle de notre ère représente Isis sur le chien Sothis (20).

     http://www.marie-madeleine.com/dictionnaire/vierges_noires-1.htm

     

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