• Les peurs

    LES PEURS (le 13/12/2007 à 06h30)



    LES PEURS




    Les peurs (et non la peur) sont des merveilleux chemins vers la Connaissance. Les peurs existent car elles sont les reflets des expériences à réaliser. Les possibilités de confrontation à l’une de ces peurs, la première, qui cache toutes les autres, se présentent dans la vie lorsqu’on est prêt à la dépasser, tout simplement.

     

    Il faudra alors impérativement effectuer ce travail, et c’est cela l’expérience : se trouver devant sa peur principale (qui prendra 1000 visages mais dont le fond revient toujours au même) et essayer de comprendre ce qu’elle veut nous faire admettre.

    LES PEURS (le 13/12/2007 à 06h30)



    LES PEURS




    Les peurs (et non la peur) sont des merveilleux chemins vers la Connaissance. Les peurs existent car elles sont les reflets des expériences à réaliser. Les possibilités de confrontation à l’une de ces peurs, la première, qui cache toutes les autres, se présentent dans la vie lorsqu’on est prêt à la dépasser, tout simplement.

     

    Il faudra alors impérativement effectuer ce travail, et c’est cela l’expérience : se trouver devant sa peur principale (qui prendra 1000 visages mais dont le fond revient toujours au même) et essayer de comprendre ce qu’elle veut nous faire admettre.


    Cependant la compréhension intellectuelle ne suffit pas à l’éliminer. La recherche par contre conduit inévitablement aux clés qui vont permettre d’ouvrir cette porte que nous avons nous-mêmes inconsciemment verrouillée. Puisque nous l’avons verrouillée, nous savons donc comment l’ouvrir, mais cette ouverture ne pourra s’effectuer que par l’intermédiaire d’une incursion dans l’inconscient et par l’intégration de l’expérience pour laquelle la peur se trouve là.

     

    Comme d’habitude les aides se présentent lorsqu’on est prêt :
    Ces aides peuvent prendre de multiples formes : rêves, rencontres, livres, chanson, etc...Mais aussi par le choix d’une action volontaire, une thérapie adaptée qui provoquera l’élévation de fréquence vibratoire nécessaire au processus : acuponcteur, guérisseur, réflexologue, naturopathe, etc... Et cela il ne faut pas le fuir car, bien que la solution se représentera en boucle dans le cas où la prise de conscience a été refusée, il s’agira de temps perdu, ce qui occasionnera un retard dans l’expérimentation de la peur suivante et donc de l’évolution.

     


    La résolution de toutes ces peurs conduit bien sûr à la paix.

     


    Je joins ci-dessous un passage de mon nouveau roman « l’Opération » qui sortira en 2008. Ce passage décrit la façon dont les peurs sont perçues.

     

    La situation : Charles fait la rencontre de Suzanna qui hésite par peur à entrer dans sa voie spirituelle.

     
    C’est en rentrant chez lui que Charles prit conscience de ce que Suzanna avait voulu lui dire dans sa dernière phrase
    – « Oui mais j’ai peur ».
    Il y avait effectivement dans cette expression tellement d‘aveux cachés, de non-dit. La première remarque venait de sa culture. Les pays d’Afrique, désormais chrétiens ou musulmans, plutôt musulmans pour des raisons autant pratiques que spirituelles, étaient auparavant animistes et très proches de la nature qu’ils considéraient comme l’expression de la divinité ; cette terre dont ils tiraient une force et qu’ils remerciaient par des rites oubliés aujourd’hui par le monde civilisé. Dans ces croyances ancestrales, les manquements aux règles éternelles attiraient une sanction immédiate. La plupart des Africains ayant quitté les campagnes pour vivre en ville ainsi que les émigrants « européanisés » avaient désormais rompu avec les traditions. Leur participation aux cérémonies de leur enfance restait dans les mémoires comme des pratiques mystérieuses dont ils ne cherchaient plus à comprendre le sens. Certains les niaient par crainte de moqueries provenant des personnes « évoluées » qui constituaient dorénavant leur environnement. Ces nouveaux Africains occidentalisés ne souhaitent plus avoir de liens avec des pratiques qui pour eux sembleraient signifier un retour en arrière et tentaient d’effacer de leur mémoire ces cérémonials de leur enfance, rituels qui les avaient pourtant profondément marqués. Suzanna faisait sans doute partie de ceux-là et amalgamait ces résurgences ancestrales à l’évolution spirituelle. Sa crainte se justifiait dans sa volonté d’échapper à un processus qu’elle considérait dépassé ; bien que semblable dans le fond, et là elle avait raison, ce mécanisme se manifestait, sans qu’elle ait souhaité le vérifier, sans doute par peur, d’une façon différente dans sa forme.

     

    Une deuxième réflexion sur la peur qui l’empêchait d’entrer dans la connaissance vint à l‘esprit de Charles : si on considère que tout ce qui fait peur se résume à ce dont on ne veut ou dont on ne peut affronter l’idée, il serait peut-être intéressant, pensa-t-il, de chercher les raisons de ces renoncements afin de pouvoir éventuellement les combattre. Il existe des peurs communes à beaucoup de gens : peur de la mort, de la maladie, peur de manquer de quelque chose, peur pour les proches et des peurs plus spécifiques, plutôt liées à l’éducation, la culture : peur du démon, du vide, du bruit, d’être enfermé, et bien d’autres encore. Suzanna ressentait sans doute ces peurs qui l’empêchaient d’avancer et qui en généraient une troisième : la peur de l’inconnu, de ce qu’on risque de découvrir caché derrière ce qui effraie et dans ce cas cette peur de la peur est véritablement la cause essentielle de l’obstacle sur lequel beaucoup achoppent.

     

    Une autre de ces peurs plus généralisée provient également de nos habitudes de séparations en casiers qui débouchent sur la peur de l’autre, de la relation, que l’on peut expliquer par la crainte de ce que l’autre pourrait nous apprendre sur nous-mêmes. En effet, cette première marche à franchir dans l’apprentissage de la Connaissance passe sans doute par l’acceptation d‘une réalité, la découverte de nous-mêmes que nous pourrions faire grâce à celui ou celle qui se trouve en face de nous ; d’ailleurs n’est-ce pas nous-mêmes qui attirons les personnes les plus capables de nous révéler ? Cette attirance correspond toujours au besoin d’évolution présent en chaque être humain.

     

    Toute âme arrivée sur terre est toujours idéalement placée pour son évolution spirituelle, compte tenu des leçons qu’elle a à apprendre sur terre afin d’élever son niveau de conscience, et cette découverte passe par la connaissance de soi. Le meilleur apprentissage passant par le regard de l’autre.

     

    En conclusion, les peurs ne représentent qu’un signal, une étape à franchir, un ajustement correspondant à l’évolution du moi intérieur exigeant sa contrepartie, une marche sur le chemin. Franchir la barrière d’une première peur représente l’expérience la plus difficile à assumer car il n’y a pas encore connaissance que cette réalisation puisse être possible. Malgré les occasions de dépassements qui se présenteront constamment par l’intermédiaire d’expériences présentées dans ce but, certains ne franchiront jamais le pas. Il faudra quelquefois un évènement fort comme la mort d’un proche, un amour passionnel ou un accident pour oser affronter cette première leçon de vie, la compréhension de cette peur qui bloquait le passage. Les nouvelles expériences de dépassement pourront alors se présenter et se résoudre, parfois plus facilement. En effet, le fait de savoir la nature de l’obstacle et la conscience de l’avoir dépassée aide à assumer les expériences suivantes. D’autres obstacles plus difficiles se présenteront peut-être, mais à ce moment de l’existence ils seront dans la continuité de l’évolution et donc surmontables.

     

    Voilà ce que voulait dire le « j’ai peur » de Suzanna. Charles lui mit alors un message sur le répondeur de son portable :

    – « La peur est le chemin qui mène à la Connaissance ».

    En pensant que c’était le mieux qu’il puisse lui faire comme réponse.

     

     

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