• Le désir : À quoi sert-il ?

    LE DÉSIR : À QUOI SERT-IL ?



    L’être humain est normalement constitué d’un certain nombre de désirs : sexuel, de nourriture, de pouvoir, d’aider autrui, d’être aimé, d’argent, de biens matériels, etc... La liste est infinie. La publicité, à chaque instant s’ingéniant à en créer de nouveau.

    Ce qu’il faut savoir c’est que le désir est une fonction issue du mental, ce qui représente à la fois un inconvénient et un avantage.

    Le désir : À quoi sert-il ? (le 20/10/2007 à 10h55)



    LE DÉSIR : À QUOI SERT-IL ?



    L’être humain est normalement constitué d’un certain nombre de désirs : sexuel, de nourriture, de pouvoir, d’aider autrui, d’être aimé, d’argent, de biens matériels, etc... La liste est infinie. La publicité, à chaque instant s’ingéniant à en créer de nouveau.



    Ce qu’il faut savoir c’est que le désir est une fonction issue du mental, ce qui représente à la fois un inconvénient et un avantage.


    L’inconvénient de sa mentalisation vient du fait qu’on a du mal à le maîtriser et qu’il s’impose à nous comme un besoin ainsi que toutes les pensées provenant de la même source et n‘ayant d‘autre but que le développement de l‘ego : nous sommes bien souvent « esclaves de nos désirs » car ce sont eux qui dirigent notre vie par l’intermédiaire du mental.
    Les désirs sont donc en relation directe avec notre statut d’humain et nous sommes obligés de les accepter pour ce qu’ils sont. En règle générale les désirs sont acceptés comme tels car ils génèrent un plaisir, pas de désir sans satisfaction.


    Les désirs naissent de nos sens physiques, ils renferment donc en eux l’illusion qui les accompagne et qui à partir d’un certain stade, dans la mesure où nous savons que tout ce qui est physique est temporaire, procurent de moins en moins de satisfaction. Ce sont alors les tentatives désespérées afin de tenter de retrouver les sensations perçues lors de l’assouvissement des premiers désirs : le changement de partenaires, de méthodes pour la sexualité, le changement de mets, de quantités pour la nourriture, l’écrasement des autres pour s’élever dans la hiérarchie pour le pouvoir, la course à l’argent et aux biens matériels, etc... Cependant, malgré cette quête enfiévrée, cette recherche parfois excessive, l’insatisfaction apparaît et rend peu à peu inutile toute nouvelle action censée apporter un plaisir identique.


    Les désirs, désormais non satisfaits, deviennent alors rapidement compensations d‘un état de mal-être, une dépendance du fait de leur absence d’accomplissement.



    L’avantage de la mentalisation des désirs, aussi paradoxal que cela paraisse compte tenu de ce qui est expliqué précédemment, vient du fait qu’ils peuvent disparaître sans entraîner d’insatisfaction. Le mental qui bloque l’accès à l’ouverture de l’esprit ou au cheminement spirituel selon les croyances, grâce à la prise de conscience de l’aspect limité des désirs, perd petit à petit de son importance au fur et à mesure de l’avancée du postulant dans la recherche de la voie de connaissance de sa Réalité.


    Cette recherche, cette prise de conscience aboutissent sur une situation de dépassement de la volonté tyrannique du mental. Cette avancée doit conduire à une possibilité de détachement. Sans combattre les désirs, en les relativisant, il est possible de ne plus les considérer comme indispensables à la vie. L’entrée dans un nouveau schéma de perception dans lequel la satisfaction ne dépend pas des évènements extérieurs permet leur effacement.


    Les désirs portent en eux-mêmes leur inutilité, cependant l’humain doit les utiliser et s’en servir car ils font partie de la composante de leur personnalité au même titre que les peurs. Ce sont ces grands moteurs qui font avancer la machine humaine. Leur usage et la compréhension de leur limite, qu’ils génèrent obligatoirement, obligent le chercheur au changement par l’accès à un nouveau domaine de fonctionnement.

     

    Pour cette raison, on peut dire que comme les peurs, les désirs sont dans la voie qui conduit vers l’accomplissement personnel.

     

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