• Le détachement

     

    LE DÉTACHEMENT




    Il existe deux façons de considérer le détachement :
    • soit la séparation physique avec l’objet, l’habitude, la personne, sur lesquels porte l’attachement,
    • soit la séparation mentale.


    Le plus facile, bien que cela ne soit pas une évidence, concerne la première forme de séparation… Si on ne souhaite plus avoir d’attachement avec l’objet ou la personne, il suffit de s’en débarrasser pour un objet ou de s’en éloigner s’il s’agit d’une personne. Ce détachement physique n’est pas un détachement total puisque la notion de manque, de regret intervient généralement dès que la séparation est réalisée…

     

    Le détachement (le 08/02/2011 à 22h56)



    LE DÉTACHEMENT




    Il existe deux façons de considérer le détachement :
    • soit la séparation physique avec l’objet, l’habitude, la personne, sur lesquels porte l’attachement,
    • soit la séparation mentale.


    Le plus facile, bien que cela ne soit pas une évidence, concerne la première forme de séparation… Si on ne souhaite plus avoir d’attachement avec l’objet ou la personne, il suffit de s’en débarrasser pour un objet ou de s’en éloigner s’il s’agit d’une personne. Ce détachement physique n’est pas un détachement total puisque la notion de manque, de regret intervient généralement dès que la séparation est réalisée…


    Le détachement mental est beaucoup plus difficile car il ne nécessite pas la disparition de ce sur quoi porte l’attachement. Cette forme de détachement consiste en la continuation de la fréquentation de l’objet ou de la personne en n’y joignant plus la notion de possessivité. Dans ce cas la mise en relativisation de l’attachement permet de le considérer comme distinct de son affect. Cela existe, est constaté, apprécié dans son utilisation ou sa fréquentation sans qu’un lien ne puisse créer une dépendance entre l’objet, la personne et soi-même.


    Être détaché de son beau vase de chine ne signifie pas s’en débarrasser (séparation physique) mais continuer à l’admirer sans que sa disparition, accidentelle par exemple, ne soit suivie d’un chagrin ou d’un manque. Être détaché d’une personne qu’on aime ne signifie pas l’abandonner mais lui laisser sa liberté d’agir, être détaché d’une habitude compensatrice ne signifie pas de s’obliger à la perdre mais de comprendre l’origine du mal-être qui a contribué à sa venue.


    Cette notion de détachement mental, qui nous intéresse particulièrement, est plus importante qu’il n’y paraît car elle ne peut s’exercer volontairement. Il n’est pas possible de se dire : – « A partir de demain, je me détache mentalement de ceci ou cela ! » Le détachement fait partie en effet du résultat d’un chemin ou d’une expérience de vie réalisée : ce vrai détachement intervient après des leçons spirituellement acquises.


    Pourquoi en est-il ainsi ?


    L’attachement à un objet, à une habitude ou à une personne vient combler un manque ; on trouve dans l’objet de son attachement une réponse à un besoin de paraître, de posséder, de ne pas être seul, d’être aimé, ou de s’étourdir.


    D’où proviennent ces manques ? Il s’agit des conséquences des peurs, base du karma et des expériences à réaliser dans cette incarnation.

     


    Prenons un exemple : Dans cette vie une personne ayant vécu dans le besoin financier dans une vie antérieure (et c’est le cas de beaucoup) naîtra avec la peur de manquer ; elle n’aura de cesse que d’accumuler des biens afin de compenser cette peur qui est en elle et y sera fortement attachée. La résolution de cette peur, les opportunités de l’assimiler se présenteront à elle sous diverses formes comme l’incendie de sa maison, un vol de voiture, etc… Ces incidents lui donneront matière à réfléchir sur les conséquences de la disparition des biens auxquels elle est si attachée. La prise de conscience interviendra (où pas !) quand elle aura réalisé, intégré la relativité de la possession par rapport à la qualité de la vie. L’action de détachement sera alors réalisée en même temps que la disparition de la peur de manquer.


    Idéalement la résolution de toutes les peurs conduit au détachement complet. Cette situation marque alors la fin des expériences répétitives qui empêchent de profiter pleinement de la vie. Ces expériences, créées par nous-mêmes, n’ont d’existence que pour ce but : se libérer de ses peurs, retrouver sa liberté et ne se trouver attaché qu’à la découverte de l’unité de son Être.

     

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