• Le présent

    LE PRÉSENT

     

     

    Lorsque j'ai voulu commencer une rubrique sur le présent, rubrique particulièrement importante dans la façon de considérer la vie et qui permet d'être dans la joie à celui qui sait le pratiquer, je suis tombé sur une discussion d'une relation qui expliquait ce sujet bien mieux que j'aurais pu le faire moi-même.

     

    Son pseudo est Deniz, je sais qu'il habite en Belgique et vous recommande son exposé...

    LE PRÉSENT (le 21/04/2008 à 06h44)



    LE PRÉSENT

     

     

    Lorsque j'ai voulu commencer une rubrique sur le présent, rubrique particulièrement importante dans la façon de considérer la vie et qui permet d'être dans la joie à celui qui sait le pratiquer, je suis tombé sur une discussion d'une relation qui expliquait ce sujet bien mieux que j'aurais pu le faire moi-même.

     

    Son pseudo est Deniz, je sais qu'il habite en Belgique et vous recommande son exposé...

     


    Le bonheur est dans le pré-sent

     

    Le présent




    Mais bon sang, c’est quoi le moment présent au juste ? On y est tout le temps, alors pourquoi tant en parler comme une chose difficilement accessible ? Qu’est-ce qui nous manque pour être dans le présent ? Que faut-il faire de plus ou de moins pour en profiter ? Il paraît que seul ce moment existe, que le temps terrestre est une illusion, que l’ego y perd alors sa puissance, ce qui nous amène enfin dans un état de paix, première étape du bonheur. Le temps est une illusion !!! Mais alors je suis en train de naître et de mourir maintenant aussi, et mes vies antérieures et futures se déroulent en même temps que celle-ci !!! Cela donne le tournis…

    Difficile à comprendre et à croire, mais c’est pourtant bien le cas. Alors, comment est-ce possible ? Il faudrait plutôt se poser la question : pourquoi ne voit-on qu’une fraction de notre Vie, celle de maintenant ? En effet, la Vie est bien multidimensionnelle, et tout se déroule maintenant, et ce maintenant change continuellement. Ce changement provient de l’évolution de notre conscience, de notre perception même de la Vie. La réponse est simple : nous ne voyons qu’une fraction à cause du voile qui nous empêche d’avoir conscience du Tout, et ne nous donne qu’une vision très limitée de notre véritable Etre. Ceci a pour but d’expérimenter de manière séquentielle et optimale la vie terrestre, et pas tout en même temps, ce qui ne serait pas très enrichissant car il y aurait trop d’interférences et d’influences. De ce fait, nous n’avons conscience que d’une tout petite partie de notre Vie : tout comme en tant qu’individu notre conscience nous est propre et ne pouvons « être dans la tête des autres », le voile nous empêche d’avoir connaissance de nos autres moi, ou autres facettes de notre Moi. Ceci est dû au fait que nous ne pouvons avoir qu’une pensée à la fois, que notre conscience linéaire n’est pas ouverte à la multidimensionnalité. C’est comme si on essayait de comprendre les règles du jeu d’échecs, alors qu’un cache ne nous permet de voir qu’une seule case, chacun de nos moi voyant une case différente.

    Par contre, à côté de tout ce qui nous sépare, il existe un endroit de convergence : le moment présent. C’est dans la conscience de son état d’être maintenant que le voile peut se lever et qu’on peut s’ouvrir à la multidimensionnalité. Si c’est si simple, pourquoi ne le fait-on pas ? Essayez de le faire et vous verrez (comme dans une méditation), vous ne tiendrez pas longtemps à vous concentrer sur ce qui se passe maintenant et à élargir ainsi cette fenêtre : ce coquin d’ego va tout faire pour nous distraire du présent en nous focalisant sur des pensées et des émotions (principalement de peur) relatives à ce que nous croyons être le passé et le futur, mais en tout cas autres que notre état d’être présent. Le comble, c’est que nous ne pouvons avoir conscience que de notre vie présente, mais que nous en sommes constamment détournés ! L’ego est une énergie créée dès notre enfance (éducation) et influencée par les égrégores, ancrée au plus profond de nos cellules : pour pouvoir survivre, cette énergie s’alimente en détournant la Nôtre ! Pour ce faire, elle nous focalise sur des états de mal-être en dehors du présent : peur, manque, besoin, frustration, colère…Ces pensées et ces émotions alimentent ainsi l’ego, qui hélas en veut toujours plus. Toutefois, l’ego n’est ni si malin ni si puissant qu’on pourrait le croire, en fait sa force vient du fait qu’il opère en cachette, dans l’ombre, à notre insu. Ainsi, à partir du moment où on prend conscience de sa réalité et de ses manigances qui deviennent alors évidentes, on projette de la lumière dessus, on le démasque, et il perd sa puissance. On réalise alors qu’il n’y a aucune peur et aucun manque à avoir dans le moment présent, véritable bulle de protection qui appelle au bien-être : rien de mal ne peut m’arriver maintenant, par contre je peux me souvenir de blessures passées et je peux m’imaginer les pires tracas à venir, mais pas à l’instant même.

    Nous sommes ainsi constamment « décentrés » de la Vie, ce qui renforce le voile et nous déconnecte de notre Moi Supérieur et de ses énergies d’Amour. Cette conscience de l’instant est détournée par l’ego pour nous faire voyager en pensées et en émotions « en dehors », que nous appelons passé et futur : ceux-ci n’existent que par notre mental, par la focalisation de nos pensées hors du temps présent, donc de notre état de bien-être présent. Si ces pensées correspondent à des souvenirs, nous appelons cela passé, et si c’est des anticipations, nous appelons cela futur. Et il faut bien admettre que la majorité de nos pensées dans ces deux cas correspondent à des émotions de mal-être : ne nous souvenons-nous pas plus facilement d’expériences douloureuses, n’anticipons-nous pas davantage des événements futurs que nous craignons ? Voici un exemple parlant de détournement : l’envie. J’ai envie de chocolat, c’est comme si toutes mes cellules tapaient du couvert sur la table pour en réclamer, mon ego focalise mon attention sur ce besoin : su tu en manges, tu SERAS heureux ! Et comme mon ego travaille dans l’ombre, il a les mains libres pour en plus m’injecter des émotions de frustration si je ne mange pas le chocolat tant espéré, et de culpabilité si je vais vers l’armoire…pas facile de travailler dans l’ombre ! Eh oui, mon conditionnement me dit : le chocolat fait grossir…J’ hésite, puis je me dis le cœur soulagé : bah, ce n’est pas pour une fois, c’est n’est pas un petit bout de chocolat qui va me faire prendre un kilo, je ne craque pas mais je décide « de moi-même » d’en prendre dans l’armoire, ça va me faire du bien au moral…je l’ai bien mérité…Voilà, j’ ai le bout de chocolat en main, prêt à le mettre en bouche : et là, il se passe un tour de magie ! L’ego ayant obtenu ce qu’il voulait (combler un besoin), va immédiatement détourner mon attention sur autre chose pour sustenter son énergie, si bien qu’en mangeant (moment présent), je vais faire des gestes comme un automate, je vais être détourné du plaisir d’avoir le chocolat en bouche : sans m’en apercevoir, je vais penser à autre chose, je vais être déconnecté de ce moment que j’anticipais être du pur bonheur. Encore mieux, mon ego va me faire croire que l’objectif maintenant est de vite terminer le bout de chocolat que j’ai en mains : ça va te salir les mains si tu traînes, et ce n’est que quand tu auras fini que tu te sentiras mieux…Et voilà, sans m’en rendre compte, le chocolat est avalé, fini…Quelle horreur, non seulement je n’ai pas pris plaisir à le manger, mais j’ai englouti toutes ses calories…je grossis pour rien !!! Mais on ne m’y reprendra plus…jusqu’à la prochaine fois !

    Autre exemple de détournement : la dualité, on définit une chose par son contraire. Comment sait-on qu’on aime une personne ? Le moyen le plus courant : cette personne nous manque quand elle n’est pas là ! Incroyable mais vrai, on définit l’amour sentiment par l’intensité de sa frustration !! Je pense tout le temps à lui ou à elle, il/elle me manque, j’ai tant besoin de recevoir son amour, son attention, sa complicité, il/elle fait partie de moi, sans lui/elle, je ne suis pas entier, je ne peux concevoir ma vie sans lui/elle…Et comme pour le bout de chocolat, quand on est en présence de l’être aimé, on pense à tout sauf au bonheur présent, à prendre conscience de la chaleur du sentiment d’amour, à ressentir la flamme dans son cœur et la joie, la légèreté qu’elle procure, à se sentir si bien, à profiter de l’instant magique…On est encore détourné vers des pensées futiles qui nous décentrent dans le passé ou le futur : pourquoi cette dispute l’autre jour, quand te reverrai-je ? Tu vas bientôt partir et tu me manques déjà ! Alors que je sais que je t’aime, je suis triste avec toi car tu ne me combles pas comme « je » voudrais ! Comme on en veut toujours plus, et que l’être aimé n’est qu’un humain à nos yeux, avec son propre ego, donc forcément limité, on ne sait pas profiter du bonheur qui se présente à nous. Pendant l’acte sexuel, les hommes ne sont-ils pas focalisés sur le plaisir de la femme, et sur leur éjaculation à venir : on pourrait recommencer une deuxième fois si ça arrive trop vite, et là, ce SERA nettement mieux… Et il en est de même avec tous les fantasmes, dont il serait impossible d’en profiter tel que rêvé si on parvenait à les concrétiser. Alors de deux choses l’une : soit on se rend compte du fait qu’on n’est pas capable de prendre plaisir en succombant à une tentation / dépendance, et on pense à autre chose pour s’en détourner, soit on y goûte mais en étant conscient du plaisir que cela procure dans l’instant même. Mais le plus stupide est d’y succomber sans y prendre plaisir et de n’en subir que les désagréments !



    Mais revenons à la notion du temps…un instant…On pourrait se dire : le passé existe, est bien réel, puisqu’il a existé (contrairement au futur pensons-nous), et que je peux m’en souvenir : je peux prendre conscience de ce qui s’est passé avant cet instant. C’est là une grande astuce de la Vie voilée : tout comme on ne prend conscience du futur immédiat que de l’option choisie maintenant parmi tous les potentiels possibles qui se déroulent également « ailleurs » (hors de notre conscience), nous ne nous souvenons que des options choisies « dans le passé » qui nous ont conduits jusqu’ici / maintenant. Si par un choix dans le présent et par la création qui s’en suit, notre vie passée devait changer, ceci se ferait sans que nous nous en rendions compte ! Nous n’avons conscience que de l’unique option passée qui rend compte de nos choix dans le présent, autrement dit, notre passé change continuellement sans que nous le sachions !!! Donc ce que nous croyons être notre passé n’existe pas, mais se déroule aussi maintenant en fonction de nos choix actuels pour correspondre à notre vie de cette seconde. Ainsi, si je choisis d’être riche, ma vie « passée » va changer sans que j’en aie conscience pour que je possède des potentiels qui vont germer et m’amener de la richesse : des actions, un héritage, un travail très rémunérateur…et ces potentiels, j’aurai l’impression que je les ai eu dans le passé, qu’ils sont « évidents » maintenant, tout simplement parce qu’ils se sont portés à ma conscience maintenant en effaçant toutes les autres options : j’en ai fait le choix maintenant. Et c’est la même chose pour les personnes qui nous entourent, qui nous connaissent nous et notre passé : ça changera pour elles aussi, sans qu’elles s’en rendent compte, puisqu’elles sont notre projection ! Mais si on se limite à la situation actuelle et à notre vision restreinte du temps linéaire, il nous paraît impossible de devenir riche, on émet des doutes car rien dans notre vie telle que nous la connaissons ne permet à l’abondance d’arriver : c’est comme ça qu’on empêche notre soi-disant passé de se modifier pour ouvrir les portes de la richesse. Par contre, en lâchant prise et en permettant à notre Moi Supérieur de modifier notre vie (donc en étant persuadé que c’est possible), le miracle se produit.

    A partir du moment où on réalise que la concrétisation elle-même d’une envie ne peut nous satisfaire et nous rendre heureux, deux choses se passent. D’une part, on prend conscience que ce n’est qu’en profitant du moment présent en ressentant pleinement ses sensations qu’on peut être heureux, et d’autre part, nos envies évoluent : au lieu de vouloir un bout de chocolat (pour essayer de se satisfaire), nous rêvons à la Nouvelle Terre (pour le plus grand bien de tous). En effet, nous sommes dans un monde matériel très et de plus en plus diversifié, ce qui nous pousse à avoir beaucoup d’envies, et l’ironie, c’est que choses n’existent que parce que nous les créons dans la matière par nos pensées / émotions d’envie (effet boule de neige). Mais il vient un moment, avec l’ouverture de conscience, où nous nous rendons compte que tout cela est une illusion, et qu’aucune chose à l’extérieur de nous ne pourra nous satisfaire vraiment. On en devient saturé (comme pour la nourriture) et les envies égotiques s’évanouissent, on se tourne alors naturellement vers l’intérieur, vers le cœur, vers le seul moment qui existe : le présent, « lieu » de reconnexion avec tous et Tout. Les envies de choses matérielles futiles s’estompant, ces choses disparaissent de notre vie, puisque nous n’alimentons plus leur énergie de manifestation. C’est la véritable Liberté, l’état de bien-être du présent, sans souvenirs ni projections nécessaires !

    Alors voici une bonne astuce pour nous permettre de se rappeler de jouir du moment présent, de ce qu’on vit, de ce qu’on a, de ce qu’on fait…Imaginez une feuille de papier, blanche, pure, magnifique. La simple vue de cette feuille immaculée nous comble d’admiration, de joie, et toute notre imagination pourrait librement s’y concrétiser par des mots, un dessin, un pliage…Cette feuille toute blanche peut symboliser notre vie rêvée, parfaite. Mais voilà que notre attention est portée sur un petit défaut, une minuscule tache noire. Que se passe-t-il ? Ne pouvant avoir qu’une pensée à la fois, le fait de porter sa conscience sur la tache noire nous fait complètement oublier les 99,99% restant blancs ! Notre joie retombe immédiatement et est aussitôt remplacée par de la frustration. Zut, il y a une tache, c’est malin, d’où vient-elle, qui est responsable, comment l’effacer, puis-je la laisser sans qu’on la voit ? Et voilà, le mental est parti là-dessus, ce qui augmente considérablement l’énergie de la minuscule tache. Celle-ci grandit et finit jusqu’à recouvrir totalement la feuille : on ne voit plus que la tache noire, et les 99,99 % de blanc de départ ont disparu ! Gros mécontentement…impossible de trouver un moyen de se sentir bien. Et pourtant si ! Soit on essaye d’ignorer la tâche en n’y pensant plus (en regardant uniquement le blanc), soit on se dit que c’est très bien de n’avoir qu’une toute petite tache : elle aurait pu être beaucoup plus grande, ça pourrait être pire !!! Donc, dans les deux cas, réjouissons-nous de ce que nous avons en focalisant notre attention sur le bon côté des choses, qui dans la plupart des cas représente bien plus que leur mauvais côté. On peut transposer cela facilement à notre santé physique. Avez-vous remarqué le nombre de fois qu’on parle de ses bobos aux autres…eh oui, on aime qu’on s’intéresse à nous (ça nous donne de l’énergie) et il nous semble que c’est plus efficace quand on se plaint que quand on dit ce qui va bien. Seulement voilà, en faisant ça, on occulte tout le reste qui va bien en nous (je vis, je respire, j’ai deux mains, deux yeux…) et on renforce sans le savoir la minorité qui ne va pas bien.

    Tout s’apprend, demande un temps d’apprentissage, et peut toujours s’améliorer : marcher, parler, lire, compter, conduire, les arts, un métier…ça ne vient pas d’un coup du ciel ! Il en est de même pour l’éveil, l’illumination, la levée du voile, et l’apprentissage de prendre plaisir dans le moment présent. La compréhension de l’illusion du temps, la reconnaissance de l’ego et de ses pièges, la gestion des envies / besoins / manques, la conscience du Tout comprenant les deux pôles de la dualité (lumière et ombre), la vision globale de la feuille blanche, tout cela s’apprend petit à petit, et tout comme on tombe souvent quand on essaye de marcher, il y a bien des chutes nécessaires dans cette évolution. Mais le jeu en vaut la chandelle : dirions-nous que nous ne voulons pas marcher parce que c’est trop difficile au début ? Et quel bonheur de pouvoir se sentir bien dans l’instant, dans n’importe quelle circonstance. Lorsque nous aimons une personne, on se dit qu’on l’aime vraiment, et on en profite dans tous les instants présents, on est heureux que la personne soit là ou pas. On peut ainsi véritablement ressentir dans son cœur mais aussi dans toutes ses cellules ce merveilleux sentiment d’amour qui n‘est autre que de se sentir heureux, comblé, protégé, enfin soulagé du fardeau des emprises de l’ego. D’ailleurs, l’Amour n’a pas besoin de partenaire : c’est cet état d’être dans le présent qui peut simplement se refléter dans une autre personne, mais ce n’est pas obligatoire. C’est l’évolution de la conscience, le plaisir de comprendre la Vie, la distanciation (non dépendance) du monde matériel, le pouvoir d’esquiver les pièges de l’ego, la sensation de soulagement et de légèreté, bref l’éclaircissement par notre Lumière qui rendent vraiment heureux

     Un bon film pour s’imaginer comment le temps fonctionne est : La moustache, d’ailleurs incompréhensible si on n’a pas ces quelques notions de base. Dans ce film, un homme décide un jour de se couper la moustache et s’étonne de l’indifférence de son entourage, comme s’il n’en avait jamais eu.

    Imaginons que nous soyons un point, représentant notre conscience du présent. Derrière ce point, se trouve un faisceau de lignes convergeant vers ce point, de même, devant ce point diverge un faisceau de lignes. Nous sommes donc comme au centre d’une roue avec ses rayons. Ces faisceaux représentent les différentes possibilités de nos choix, nos vies parallèles, avec deux particulières : une derrière représentant la conscience que nous avons de notre vie « passée », et une devant, représentant la plus grande probabilité de notre vie « future » que nous choisissons. Le truc, c’est que nous pouvons changer de ligne à tout moment par notre pouvoir de création : imagination, intention, pensées, émotions. Nous changeons de vie quand notre conscience a suffisamment évolué pour changer de ligne (saut quantique) si bien que celle-ci se manifeste come évidente. Mais, comme notre conscience est limitée et linéaire, elle peut changer d’une ligne à l’autre mais ne peut en « voir » qu’une seule : celle de derrière que nous avons choisie, sans le savoir, représentant le cheminement et les circonstances qui nous conduisent à la situation présente. Autrement dit, nous changeons de ligne sans nous en rendre compte ! La vie qu’on a, notre passé, nos souvenirs, on croit qu’on les a depuis toujours, mais ce n’est pas vrai, c’est la nouvelle option / ligne choisie maintenant, en oubliant les autres ! Vous croyez que vous avez toujours eu cette vie-ci ? C’est faux. Cela donne le vertige, non ?

    Cela fait tourner la tête, mais ça permet de faire des miracles ! En effet, le fait de pouvoir changer notre passé, donc notre conscience de l’option choisie, permet de transmuter toutes nos erreurs passées, nos souffrances, nos blessures, nos regrets, nos tristesses !!! Toutes ces mémoires douloureuses vont pouvoir disparaître de notre conscience en changeant de ligne, si bien que notre vie sera parfaite ! Jésus a fait de même…et il est devenu Christ. Ceci nous encourage à ne plus culpabiliser sur nos erreurs présentes ou passées, puisqu’on sait les transmuter, les effacer de notre conscience. En réalité, ce n’est pas le fait en lui-même qui est effacé, puisqu’il existe toujours dans une vie parallèle (cf les annales akashiques), mais bien l’émotion négative associée, qui elle, peut nous toucher alors qu’elle peut avoir pour origine un fait survenu dans une autre ligne. D’ailleurs, en cours d’évolution spirituelle, on remarque que nos souvenirs s’estompent, notre mémoire du passé diminue, grâce à la guérison des émotions douloureuses qui nous emprisonnaient dans certaines lignes. Les nouvelles lignes possibles deviennent alors plus légères, moins nombreuses et plus « courtes », offrant plus de liberté de création.

    Cela a d’énormes implications. Tout d’abord, nous pouvons nettoyer notre ligne, celle dont nous avons conscience, en transmutant, donc en changeant les émotions associées : notre passé, nos mémoires, notre karma…C’est le fameux nettoyage des cellules (y sont enregistrées toutes nos émotions), leur transmutation en lumière, leur purification. Ensuite, encore plus important au niveau de la collectivité, nous pouvons aussi nettoyer les autres lignes, celles dont nous n’avons pas conscience, mais dont les émotions peuvent nous atteindre par interférence. Nous ne sommes pas ici et maintenant par hasard. Nous sommes les plus forts ! Nous sommes ceux qui participent à l’ascension (fin de la 3D) et qui vont franchir le grand saut quantique (5D). N’oublions pas que toutes nos vies se passent maintenant, en même temps que celle-ci dont nous avons seulement conscience. C’est nous qui sommes à même de mieux transmuter notre vie, parmi toutes les autres. Cela veut dire que nos autres vies comptent sur celle-ci pour les aider à transmuter les-leurs…Nous sommes la proue, le fer de lance de l’ascension. Pas étonnant dès lors que depuis quelques années, toutes sortes de situations, de rencontres surgissent « de nulle part » dans notre vie pour être nettoyées. Tout ce qui n’est pas aligné avec la Source revient maintenant dans cette vie pour y être transmuté : paroles, actes, pensées, émotions…Nous nous connectons sans le savoir aux autres lignes pour les purifier. On peut parfois se rendre compte de ces interactions pendant des rêves, ou dans des passions et des dons inexpliqués. Cette transmutation aura pour effet de fusionner ces lignes en Une vie parfaite, dépourvue d’émotions négatives, donc en état de créer la Nouvelle Terre. 

    L’instant est donc à la transmutation. Combien de fois nous enseigne-t-on de « faire le bien »…mais c’est incomplet, ce n’est pas de faire le bien qui est important pour l‘Univers ! Eh oui, c’est notre vraie nature de faire le bien, en tant qu’étincelle divine, alors venir ici et faire directement le bien, cela n’a pas vraiment d’intérêt pour la création. Non, ce qui est important, c’est passer du mal (ombre) en bien (lumière) en toute conscience, en le faisant exprès de corriger ses erreurs. En effet, si on est venu ici, c’est justement pour faire des erreurs, s’en rendre compte en élevant sa conscience et faire ainsi en sorte de ne plus les répéter par des choix conscients plus élevés. Pour cela, il faut transmuter les émotions négatives relatives à des actes similaires du passé. En étant dans une situation qui a provoqué par le passé une souffrance, l’émotion négative va revenir automatiquement : la transmutation alors consiste à se centrer dans le cœur, se détacher de la situation en prenant du recul, à diriger ses pensées vers des choses positives et déclencher alors du bien-être, qui va brûler, guérir, remplacer et effacer la mémoire douloureuse. Cela demande du courage, de la foi, du lâcher-prise, mais conduit enfin à la compréhension, la libération, la prise de conscience, l’éclairage de l’ombre. Voilà l’alchimie de la transmutation, voilà ce qui intéresse l’Univers, car grâce à l’acquis de ces expériences enrichissantes, les « futures » créations seront beaucoup plus harmonieuses. IL EST DONC NECESSAIRE DE FAIRE DES ERREURS POUR POUVOIR LES TRANSMUTER !!! Ouf, quelle délivrance ! Avec ça, on devrait plutôt culpabiliser quand on ne fait pas d’erreur, car alors on ne sert à rien ! 


    Ainsi, l’important n’est pas d’être de retour dans la Source et d’avoir toutes les connaissances conceptuelles de la Vie, mais d’apprendre expérimentalement, de passer progressivement de l’ignorance à la connaissance. Nous sommes à l’extrémité de la création (ou plutôt de notre création), là où la matière est maximale, et la conscience minimale. Est-ce pour cela l’enfer ? Pas du tout, chaque domaine de l’Univers, qu’on peut appeler maisons, plans, dimensions, niveaux de conscience, a ses particularités et ses réjouissances. A la Source, la conscience est maximale, on sait tout, on comprend tout, on crée tout, mais…la matière n’existe pas, tout est énergie non manifestée, tout est potentiel ! Donc, pas moyen de faire l’expérience de respirer le délicieux parfum d’une fleur, si ce n’est en imagination. Par contre ici sur Terre, notre imagination est cristallisée dans la matière qu’on prend pour la réalité, et on peut faire un maximum d’expériences pratiques, profiter de tant de beautés tangibles, mais cela a nécessité que nos vibrations diminuent. En effet, dès qu’on veut manifester le potentiel énergétique (Ether), on passe de l’infini au fini, de l’illimité (potentiel) au limité (physique), ce qui diminue la fréquence, donc la conscience et la connaissance. « Dieu » (Nous Supérieur collectif) voit par nos yeux, et délègue ainsi une part de la création à chaque plan de fréquence inférieure, pour finalement jouir aussi de la matière, comme par procuration. Il semble que la 5D soit le meilleur compromis conscience-matière, chouette, nous y allons justement !


    Deniz

     

    http://algekael.skynetblogs.be/archive/2009/02/14/le-bonheur-est-dans-le-pre-sent.html

     

    J'espère que vous avez passé un bon moment à cette lecture, en tout cas je l'approuve à la virgule près...

     

    « Les peursLe doute »

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