• Le doute

    LE DOUTE




    Selon Wikipédia :


    Douter, est-ce une faiblesse ?


    La faiblesse fait état d’un manque de vigueur, dans le cas présent à un niveau intellectuel. Elle n’est pas considérable ni valorisable. Le faible est inférieur aux autres, il inspire parfois la pitié. Ainsi si l’on déclare que douter c’est faire preuve de faiblesse, on ne donne de valeur qu’aux choses qui sont dûment démontrées et certifiées ainsi qu’à ceux qui font ces affirmations. A contrario, si l’on admet que douter puisse être utile, parfois même nécessaire, et donc que cela soit une qualité, on donne de l’importance à la remise en question et à l’ouverture vers des horizons divergents. Le doute est-il un refus d’admettre les vérités ou permet-il d’établir les vraies vérités, de s’en approcher ou même de se résigner au fait qu’il n’en existe aucune qui soit unique et suffisante ? Remettre en question ce qui paraît évident permet-il à l’homme d’avancer ou le fait-il au contraire stagner dans un état d’incertitude stérile ?

     

    LE DOUTE (le 09/02/2008 à 14h41)



    LE DOUTE




    Selon Wikipédia :


    Douter, est-ce une faiblesse ?


    La faiblesse fait état d’un manque de vigueur, dans le cas présent à un niveau intellectuel. Elle n’est pas considérable ni valorisable. Le faible est inférieur aux autres, il inspire parfois la pitié. Ainsi si l’on déclare que douter c’est faire preuve de faiblesse, on ne donne de valeur qu’aux choses qui sont dûment démontrées et certifiées ainsi qu’à ceux qui font ces affirmations. A contrario, si l’on admet que douter puisse être utile, parfois même nécessaire, et donc que cela soit une qualité, on donne de l’importance à la remise en question et à l’ouverture vers des horizons divergents. Le doute est-il un refus d’admettre les vérités ou permet-il d’établir les vraies vérités, de s’en approcher ou même de se résigner au fait qu’il n’en existe aucune qui soit unique et suffisante ? Remettre en question ce qui paraît évident permet-il à l’homme d’avancer ou le fait-il au contraire stagner dans un état d’incertitude stérile ?


    Dévaloriser cet état de questionnement et dire que l’homme ne doit douter de rien, c’est vouloir une rigueur sans faille. C’est prétendre que l’on peut et que l’on doit détenir un savoir parfait et que l’hésitation n’y trouve pas plus sa place qu’elle ne devrait y trouver dans le comportement quotidien de chacun. Par contre, accorder de l’importance au doute, fait naître l’idée qu’il puisse faire partie intégrante d’un esprit structuré, mature et que sans le doute on ne peut s’approcher d’une connaissance plus vraie.



    Mais :


    Si on commence avec des certitudes, on finit avec des doutes. Si on commence avec des doutes, on finit avec des certitudes. [Francis Bacon]


    Et


    Extrait de Voyage d’hiver :
    Seuls nos doutes augmentent avec l’âge, et non nos certitudes. [Laszlo Szabo]


    Enfin


    Doutez de tout et surtout de ce que je vais vous dire. [Bouddha]



    Beaucoup d’autres citations pourraient être utilisées comme celle de Selim Aïssel « Ce qui sauve ce n’est pas la foi mais le doute qui fait chercher ». En fait, ce qui m’intéresse ce n’est pas de considérer le doute dans le plan physique car dans ce domaine certaines réalités sont incontournables, ce qui d’ailleurs n’empêche pas les scientifiques de prôner l‘utilisation du doute pour aller plus loin.... Exemple : la sacro-sainte théorie de la relativité sur laquelle des experts commencent à trouver des « aménagements ».


    Il est pour moi intéressant d’étudier le doute en partant des croyances, du subjectif. Ce qu’il n’est pas possible pour l’instant de prouver. Dans ce domaine, force est de constater que les grands mystiques sont tous d’accord sur le doute, en commençant par Saint Augustin qui prétendait que nous devrions être un « point d’interrogation permanent ».



    Et pourtant que nos certitudes sont sécurisantes, elles nous permettent d’évoluer dans un cocon douillet, d’éviter à avoir à se poser trop de questions. Depuis l’école, depuis tout petit tous ceux qui savent nous ont inondés de leurs certitudes. Dans notre éducation religieuse, il en a été de même et les vérités livresques intangibles côtoyaient les dogmes incontournables.


    Quels sont les autres avantages des dogmes : ils ne sont pas uniquement sécurisants pour ceux qui y croient mais aussi pour ceux qui ont édicté ces « vérités absolues ». Ces principes immuables, pratiqués au niveau de certaines religions, permettent aux encadrants de maintenir à l’abri et sous sujétion le peuple des fidèles.


    Ce n’est pas dans un but de les enchaîner, tout du moins pas volontairement, mais surtout de les protéger et c’est vrai que beaucoup ont besoin de se sentir en sécurité pour vivre leur foi. Il n’y a aucune critique ni aucun jugement à avoir à leur encontre.


    Vivre dans le doute nécessite une sérieuse avancée dans le cheminement spirituel. Accepter à tout instant de revoir sa façon de penser à partir d’éléments nouveaux admis par sa conscience n’est pas à la portée de tous. Tant qu’on n’a pas acquis la maîtrise de la relation du mental avec le soi il n’est pas possible d’admettre cette idée, c‘est pour cette raison que beaucoup la réfutent.


    Cependant, le jour où l’Esprit l’admet, commence la véritable liberté, le dénouement de toutes les idées préconçues et inculquées au fil des temps qui permettaient au mental de fonctionner dans son cadre rigide. Cette libération du mental, désormais en harmonie avec son soi supérieur permet d’affronter sans crainte cette marche dans la Lumière : tout est alors possible, toute nouveauté peut être soumise à l’acceptation de l’intuition et être adoptée, en sachant bien qu’elle peut très bien ne pas être définitive.


    Le doute est la voie royale vers l’évolution spirituelle mais il faut gagner cet état d’Esprit par une série de réponses appropriées aux expériences que la vie nous propose.

     


     
    Le premier avis que les Maîtres donnent aux néophytes est « doutez ! ». « Le doute incite à la recherche et la recherche est la voie qui conduit à la connaissance ».


    {Livre, Enseignements secrets des bouddhistes tibétains (Les), Alexandra David-Neel, Éd. Adyar}

     

     

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